MESSAGE DE NATHALIE MÉNIGON
MESSAGE DE NATHALIE MÉNIGON
« A toutes celles et tous ceux qui ont manifesté devant le CD de Bapaume le 24
juin et à celles et ceux qui veulent renforcer la mobilisation dans le Nord. :
Merci à toutes et tous d'être venu(e)s. Recevez mon salut révolutionnaire. Salut
et honneur à Joëlle Aubron !
Un nouveau directeur, ici, XX plus répressif que le précédent, YY. Toutes les
revues et tous les journaux, tracts, etc. sont censurés. C'est intolérable. La
libre opinion s'entasse dans les vestiaires de la fouille, pour moi, mais aussi
pour les camarades basques et catalane. D'ailleurs Agurtzane, Juli et Isabelle
vous saluent chaleureusement.
Non à la censure politique ! Libérons les opinions révolutionnaires ! Avançons
ensemble ! Liberté et unité ! Nous avons à faire la Révolution tous ensemble
car nous sommes uni(e)s par la même volonté de détruire le capitalisme. Salut
rouge et noir. Soyons verts* aussi pour sauver la planète.
Sœurs et Frères révolutionnaires, marchons ensemble pour la liberté et
l'émancipation concrète du Prolétariat dont la conscience se réveillera
lorsqu'ouvrier(e)s et employé(e)s se reconnaîtront dans cette classe tant
exploitée !
Union = Batasuna, Amour et Force
Nathalie Ménigon
militante d'Action Directe
Bapaume, le 24.06.06 »
* Nathalie précise qu'« il ne s'agit pas du parti "les Verts" mais de la
préoccupation politique écologique ».
Les prochains rassemblements de solidarité devant le CD de Bapaume, à
l’initiative du Comité de soutien aux prisonniers-es et réfugiés-es politiques
(59-62), se dérouleront les 4e samedis du mois, à 15 h : les 22 juillet, 26
août, 23 septembre...
Les rassemblements parisiens devant la direction de l’Administration
pénitentiaire sont suspendus durant cette période.
Continuons néanmoins à faire pression sur les autorités et à préparer les
mobilisations prochaines :
Ainsi, alors que Nathalie nous fait savoir que le nouveau directeur du CD de
Bapaume prétend contrôler de plus près ses lectures et celles de ses camarades
et qu’il les prive arbitrairement d’une bonne partie de leur courrier,
saisissant des revues ou des journaux légaux (No Pasaran, La Forge, Courant
alternatif…), comme si cette censure de ses lectures « subversives » pouvait
remettre Nathalie dans le « droit chemin », nous devons exprimer notre refus de
ces pressions et mesures discriminatoires.
Protestons - par lettre ou par fax - contre ce nouveau traitement d’exception :
- auprès de la prison : CD de Bapaume, Chemin des Anzacs, 62451 Bapaume cedex -
fax : 03 21 60 10 34
- auprès de la Direction de l’Administration pénitentiaire, 13 place Vendôme,
75042 Paris cedex, fax : 01 44 77 70 80
L’État attend des militants révolutionnaires en prison qu’ils se « repentent »,
qu’ils renient leurs convictions, à défaut de quoi ils continueront à subir les
lois d’exception. D’ailleurs, les procédures d’examen des demandes de libération
conditionnelle et de suspension de peine pour raison médicale viennent d’être «
durcies » pour les détenus condamnés pour « actes de terrorisme ». Examinées
auparavant devant la juridiction du lieu d’emprisonnement, les demandes de
libération doivent l’être désormais de manière centralisée à Paris, au plus
près du pouvoir politique (Art. 14 du chap. 4 de la loi 2006-64 du 23 janvier
2006, précisant l’article 706-22 du code de procédure pénale, « par dérogation
aux dispositions de l’article 712-10 »). Nathalie Ménigon aura la primeur de
ces raffinements, contre lesquels nous nous mobiliserons également
prochainement.
Le Collectif « Ne laissons pas faire ! »
2.07.06
___________________
Collectif Nlpf !
http://nlpf.samizdat.net
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