"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." (Max Stirner)."
Google
 

31 mars 2006

Un député UMP propose de rétablir le délit de blasphème



Un député UMP propose de rétablir le délit de blasphème
Le député UMP Jean-Marc Roubaud veut réformer la loi sur la liberté de la presse pour interdire les atteintes aux religions.



Député UMP du Gard, Jean-Marc Roubaud a déposé une proposition de loi "visant à interdire les propos et les actes injurieux contre toutes les religions".

En réponse à la controverse sur les caricatures de Mahomet, le bon député Roubaud apporte son grain de sel au "délicat problème des libertés d'opinion et de la presse face aux libertés de religion et de pensée". Ainsi, selon ce brave homme, "La liberté d'expression ne saurait donner le droit de bafouer, de désinformer ou de calomnier les sentiments religieux d'aucune communauté ou d'aucun État quel qu'il soit" (article 2 de la proposition de loi).

Un souci d'oecuménisme qui conduit ce bon Monsieur Roubaud à proposer rien moin que de rétablir le délit de blasphème qui avait été aboli en 1791 en modifiant la loi sur la liberté de la presse : "Tout discours, cri, menace, écrit, imprimé, dessin ou affiche outrageant, portant atteinte volontairement aux fondements des religions, est une injure".

Les fanatiques musulmans n'ont pas besoin de semer la terreur la France, l'UMP se charge d'introduire leurs principes dans la législation !
lire la proposition de loi de ce bon Mr Roubaud

30 mars 2006

l'industrie agricole à l'origine de la grippe aviaire

GRAIN - 2006-03-02


Un rapport de GRAIN établit que l’industrie avicole mondiale est à l’origine de la crise de la grippe aviaire.


Les petits élevages avicoles et les oiseaux sauvages sont injustement rendus responsables de la grippe aviaire qui affecte actuellement plusieurs parties du monde. Un nouveau rapport de GRAIN montre comment l’industrie avicole multinationale est à l’origine du problème et devrait être au centre des actions menées pour maîtriser le virus.

L’expansion de la production avicole industrielle et des réseaux commerciaux ont créé les conditions idéales à l’apparition et à la transmission de virus mortels comme la souche H5N1 de la grippe aviaire. Une fois qu’ils ont pénétré dans les élevages industriels surpeuplés, les virus peuvent rapidement devenir mortels et se développer. L’air vicié par la charge virale est transporté sur des kilomètres à partir des fermes infectées, pendant que les réseaux d’échanges commerciaux intégrés répandent la maladie par les nombreux transports d’oiseaux vivants, de poussins d’un jour, de viande, de plumes, d’œufs à couver, d’œufs, de fumier de volaille et d’alimentation animale.

« Tout le monde se focalise sur les oiseaux migrateurs et les poulets de basse-cour comme étant le problème, » indique Devlin Kuyek de GRAIN. « Mais ils ne sont pas les vecteurs effectifs de la forme fortement pathogène de la grippe aviaire. Le virus les tue, mais il est peu probable que ce soit eux qui le propagent. »

Par exemple, en Malaisie, le taux de mortalité par le H5N1 chez les poulets des villages est seulement de 5%, indiquant que le virus a du mal à se propager dans les petits élevages de poulets. Les manifestations de H5N1 au Laos, qui est entouré par des pays infectés, se sont seulement produites dans quelques fermes industrielles du pays, qui sont fournies par des établissements d’incubation Thai. Les seuls cas de grippe aviaire dans la volaille de basse-cour, qui couvre plus de 90% de la production du Laos, se sont produits à côté des fermes industrielles.

Les gouvernements des pays de l’Union Européenne ont répondu à la découverte des cygnes, des oies et des canards morts infectés avec des mesures sévères obligeant à l’enfermement des volailles. Maintenant, ils sont bien embêtés car la première et seule manifestation significative de contamination de volaille domestique s’est déclarée dans un gros élevage industriel de dindes en France, où les 11 000 volatiles étaient confinés, totalement séparés des oiseaux sauvages.

« Il apparaît de plus en plus évident, comme on l’a vu aux Pays-Bas en 2003, au Japon en 2004, en Egypte en 2006, que la grippe aviaire mortelle se déclare dans les grosses fermes industrielles et qu’ensuite elle se propage, » explique Kuyek.

Le cas de contamination nigérienne qui s’est déclaré au début de l’année a commencé par une seule ferme industrielle, appartenant à un membre du Conseil des Ministres, éloignée des axes principaux de déplacements des oiseaux migrateurs mais elle était connue pour importer des oeufs à couver hors réglementation. En Inde, les autorités locales indiquent que le virus H5N1 est apparu et s’est répandu à partir d’une ferme industrielle appartenant à la plus grande compagnie avicole du pays, les couvoirs Venkateshwara.

La question cruciale est de savoir pourquoi les gouvernements et les agences internationales, comme l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ne font rien pour enquêter sur la manière dont les fermes industrielles et leurs sous-produits, tels que l’alimentation animale et le fumier, propagent le virus. Au lieu de cela, ils se servent de la crise comme une occasion d’industrialiser davantage le secteur avicole. Les initiatives se multiplient pour interdire la volaille en plein air, pour évincer les petits producteurs et pour réapprovisionner les fermes avec des poulets génétiquement modifiés. Le réseau de complicités avec une industrie prise dans une série de dénis et de dissimulations semble total.

« Les agriculteurs perdent leurs moyens d’existence, les poulets locaux sont éliminés et quelques experts déclarent que nous sommes à l’aube d’une épidémie humaine qui pourrait tuer des millions de personnes, » conclut Kuyek. « Quand les gouvernements réaliseront-ils que pour protéger la volaille et les personnes contre la grippe aviaire, ils doivent les protéger contre l’industrie avicole mondiale ?


Lire le rapport:

« Qui est le dindon de la farce ? Le rôle central de l’industrie avicole dans la crise de la grippe aviaire »



GRAIN est une organisation non gouvernementale internationale (ONG) dont le but est de promouvoir la gestion et l’utilisation durables de la biodiversité agricole fondées sur le contrôle exercé par les populations sur les ressources génétiques et les connaissances locales.

29 mars 2006

la technologie RFID

La technologie RFID

l'une des technologies liberticides les plus dangereuses et qui est en train d'être mise en place insidieusement, y compris dans nos pays d'Europe. Cette technologie porte le nom de RFID (pour « Radio Frequency Identification »). Elle n'est pas tout neuve, puisqu'elle a été créée il y a de cela plusieurs décennies. Il s'agit d'une technologie d'identification par radiofréquence. Avec cette technologie, c'est donc par les ondes que les informations d'identité sont transmises.

Détail intéressant : la toute première application de la RFID date de la guerre froide (années 50), a été effectuée par les Russes et relevait du domaine de... l'espionnage ! Ce détail nous indique donc de façon très claire qu'avec cette technologie, l'espionnage des individus est garanti, et c'est ce que nous allons pouvoir vérifier dans la suite de la présentation de cette technologie.

La technologie RFID est le plus souvent constituée de 2 éléments : une micro-puce électronique, et un lecteur/scanner, qui peut détecter la puce jusqu'à quelques pieds de distance (1 ou 2 mètres). Cependant, dans certains cas, une base de données centralisée intervient également. Les plus petites puces RFID sont inférieures à la taille d'un grain de sel, ce qui pose aussi un autre problème lié à la miniaturisation : le fait que les outils d'identification deviennent petit à petit invisibles à l'oeil nu, et que l'on pourrait donc être identifié, contrôlé et surveillé à notre insu !

La technologie RFID permet de TOUT identifier : les objets, les animaux, les êtres humains ! Et elle est aussi compatible avec les systèmes de repérage et de pistage par satellite (antennes-relais, bases terrestres, satellites). Nous allons à présent étudier 3 produits distincts de la technologie RFID : les tags RFID, les bracelets à puce RFID et les ignobles micro-puces sous-cutanées pour humains.

Les tags RFID

Les tags RFID (aussi appelés « étiquettes RFID ») sont de petits objets qui sont collés sur OU INSERES DANS les objets. Les plus grands ressemblent à de petits autocollants carrés sur lesquels se trouve une puce électronique autour de laquelle d'enroule, de façon carrée également, une « antenne ». Les plus petits sont minuscules, pas plus grands que la mine d'un crayon ou qu'un grain de sel !

Il existe 2 types de tags RFID : les tags RFID passifs, qui ne possèdent pas de système d'alimentation en énergie et qui ne sont activés que lorsque les ondes du lecteur/scanner passent au-dessus d'eux, et les tags RFID actifs, qui possèdent une pile minuscule, et qui émettent et reçoivent de l'information en permanence, et à l'insu des gens !

Jusqu'à présent, ce sont surtout les tags RFID passifs qui se sont développés, mais les tags RFID actifs, bien plus dangereux pour les libertés, commencent eux aussi à se développer !

La petite puce du tag RFID contient une mémoire qui décrit toute une série de choses concernant le produit sur lequel ce tag est placé : numéro unique du produit, composition, marque, lieu de fabrication, date d'envoi, date de péremption, et bien d'autres choses encore ! Au niveau du fonctionnement d'un tag RFID passif, une fois que le scanner est passé au-dessus du tag RFID, il envoie une onde radio qui « réveille » la puce. Celle-ci émet en retour (toujours par radiofréquence) toutes les informations qu'elle contient. Ces informations s'affichent alors sur le scanner, ou sur l'ordinateur auquel le scanner est relié.
C'est à l'armée (comme bien souvent) que les tags RFID ont été utilisés en premier lieu, puis dans le secteur de la grande distribution. On a tout d'abord utilisé cette technologie pour faciliter et accélérer les inventaires et l'aspect logistique des envois ou des commandes (notamment lors de la première guerre du Golfe, au début des années 1990). Ainsi, en plaçant un tag RFID sur les caisses et les palettes de munitions ou de marchandises, plus besoin de compter le nombre d'articles à l'intérieur, la valeur d'une caisse etc. Un coup de scanner, et le tour est joué ! Economie de temps, économie d'argent... et pas besoin d'autant de personnes pour effectuer cette tâche, ce qui signifie aussi des jobs qui disparaîtront, donc davantage de chômage.

Et le passage à ce type de technologie ne se fait pas toujours dans la douceur : ainsi Wal-Mart, premier distributeur mondial, a imposé que tous ses fournisseurs se convertissent, à grands renforts de dépenses, à la technologie RFID pour 2005. Les hypermarchés Carrefour (France - 2e distributeur mondial) et Metro (Allemagne) s'y sont mis également.

En réalité, le projet pour imposer les tags RFID est mondial, une fois de plus. Le but est de remplacer les codes-barres (qui possèdent quelques milliards de combinaisons) par les tags RFID (qui possèdent des milliards de milliards de milliards de combinaisons possibles).

L'objectif final tient même de la mégalomanie galopante : il s'agit de « PUCER » CHAQUE OBJET SUR TERRE !!! Ceci représente un marché estimé à des milliards et des milliards de dollars.
Bien entendu, on ne se limite déjà plus à étiqueter les palettes et les caisses avec des tags RFID. On commence à présent à étiqueter chaque emballage de produit, voire même à insérer une puce RFID à l'intérieur de chaque produit !!!

Evidemment, cette technologie est présentée par les médias, les entreprises et même les gouvernements comme quelque chose de « fabuleux ». Malheureusement, cette technologie est loin d'être fabuleuse, et pose toute une série de problèmes liés à l'emploi, à la vie privée et aux libertés.

Prenons un exemple : la technologie RFID possède, apparemment, un « avantage » fort simple à comprendre. Vous remplissez votre caddie de marchandises dans votre hypermarché. Au moment de passer à la caisse, plus besoin qu'une caissière scanne vos marchandises une par une. Un portique, qui est en réalité un lecteur/scanner de RFID, a été installé. Vous passez tout le caddie sous le portique, et en une seule fois, tous les tags RFID réagissent, et l'addition de tous les prix s'effectue automatiquement. Rapide et pratique, plus de longues files aux caisses des magasins, pourrait-on penser. Mais en y réfléchissant, ce système hypothèque les jobs de caissier et de caissière. En effet, quel serait encore le besoin qu'un être humain effectue le travail, alors que la RFID est plus rapide et, à terme, revient moins cher que de payer un(e) employé(e) ? Surtout si, en plus, on paie par carte bancaire. La RFID représente donc un danger de plus pour le secteur de l'emploi, déjà bien malmené dans nos pays.

Et d'autres secteurs que les caissières sont concernés ! Prenons par exemple le secteur de la sécurité. Les puces RFID sont aussi glissées dans des cartes sans contact permettant l'accès à des zones sécurisées ou à des bâtiments. A partir du moment où des cartes sont efficaces et suffisantes, pourquoi payer encore autant de gardiens ?
Dans le cas où les tags resteraient actifs, voici ce qui pourrait se passer. Nous transporterions et véhiculerions, parfois à notre insu, des informations de façon permanente, et nous serions même classés, répertoriés, profilés et évalués à chaque fois que nous passerions à proximité d'un scanner ou d'un portique RFID ! Des étrangers pourraient avoir accès à nos données privées ou confidentielles. Contrôle total, donc.

En portant ces puces toujours actives sur nous, on pourrait même, à l'aide de scanners placés à l'entrée des magasins, voir d'un seul coup tous les vêtements que nous portons, si ce sont des vêtements de marque ou non, et même dresser un profil de nous, quel type d'acheteur nous sommes, le budget moyen que nous possédons etc.

Cela vous semble « exagéré » ou « parano » ? C'est pourtant ce qui s'est déjà produit dans plusieurs pays ! Il y a déjà eu tellement d'excès d'espionnage, de pistage et de violation de la vie privée avec ces tags RFID que la directrice de l'association américaine de défense de la vie privée CASPIAN, Katherine Albrecht, a publié un livre nommé « Spychips : How major corporations and government plan to track your every move with RFID » (traduction : « Les puces espionnes : comment les grandes multinationales et le gouvernement projettent de pister chacun de vos mouvements par la RFID »). Ce livre reprend non seulement des faits qui se sont produits aux USA, mais aussi en Allemagne et dans d'autres pays.
En France, la ville de Caen teste un projet-pilote et a commencé à utiliser la RFID dans toutes les applications de la vie quotidienne. Si le projet fonctionne comme prévu, la RFID sera certainement généralisée !

Il existe aussi un autre problème : ces puces RFID, que l'on présente comme le moyen idéal de lutte contre la fraude et qui sont placées aussi dans certaines cartes d'identité électroniques, sont bien entendu piratables et permettent donc, dans le cas de cartes d'identité électroniques à puce RFID par exemple, le vol d'identité ! Il suffit pour cela d'un lecteur/scanner portable, et de connaissances en piratage. Oh, bien sûr, on vous dira qu'il y a du cryptage et des protections ! Mais dans le monde de l'informatique, AUCUNE protection n'a jamais résisté au piratage, pas même les sites web d'agences gouvernementales.

Comme si tout ceci ne suffisait pas, des études ont démontré que les ondes utilisées par les dispositifs RFID abîment l'ADN et peuvent, à terme, provoquer des cancers. Et dire que l'on prévoit d'utiliser ce genre de dispositifs pour certaines applications bien précises dans les hôpitaux !!!

La RFID commence aussi à être utilisée dans des cartes bancaires. Les cartes bancaires à puce se transforment donc en carte à puce sans contact (RFID). Le mouvement a déjà débuté aux USA, et il est hautement probable qu'il se développe chez nous si rien n'est fait pour empêcher cette évolution.

Dans nos pays, la RFID a aussi commencé à être utilisée comme abonnement dans les moyens de transports : à Paris, le système « Navigo », de la RATP, utilise déjà la RFID, et à Londres, la « Oyster Card », qui contient une puce RFID, est désormais l'un des moyens qui permettent de se déplacer en métro. Il existe même une tendance malsaine qui consiste à vouloir « imposer en douceur » la RFID. Ainsi, par exemple, dans le métro londonien, la Oyster Card, une RFID qui permet donc de PISTER LES INDIVIDUS selon leurs trajets, coûte moins cher qu'un ticket habituel en papier ! Vous avez dit « peRFIDe » ?

Les tags RFID ne sont qu'une des nombreuses applications de la RFID, et leurs conséquences sont déjà intolérables. Mais nous allons voir qu'il existe encore d'autres applications plus graves et plus dangereuses. Car si l'on applique des tags RFID sur les marchandises ou dans les marchandises, on peut également en placer sur les personnes... ou à l'intérieur des personnes, avec tous les terribles risques et conséquences que cela implique !

Les bracelets à puce RFID

Ce dispositif provient en droite ligne des colliers à émetteur que l'on place sur les animaux pour pouvoir les repérer. Sauf qu'ici, ce principe est appliqué... à l'être humain !

Ces bracelets peuvent posséder une puce RFID active et être repérables par satellite. C'est ainsi que l'on peut PISTER et LOCALISER précisément un individu.

Au début, on les a appliqués aux criminels (c'était une façon subtile de commencer l'application sur des êtres humains : qui, en effet, oserait s'opposer à ce que de dangereux criminels soient surveillés ?), notamment afin de désengorger les prisons surpeuplées. Le bracelet permet de repérer et de pister l'individu à tout moment. Bien souvent, l'individu ne peut pas dépasser certaines limites géographiques déterminées par le juge. S'il franchit ces limites ou s'il tente d'enlever le bracelet, celui-ci émet un signal que la police reçoit aussitôt. On trouve déjà ce type de bracelet RFID en application en Belgique, en France, en Espagne, aux USA...

Mais les applications de ce genre de bracelet ne sont déjà plus limitées aux seuls criminels ! En Espagne, par exemple, on a proposé ce système pour les victimes de violences conjugales (cela agrandit déjà de façon énorme les catégories auxquelles ce dispositif peut être appliqué, puisque, à la base, n'importe qui peut devenir la victime de violences conjugales). On a prétendu que c'était, évidemment, pour « mieux protéger » les personnes en question.

Aujourd'hui, aux USA, en Grande-Bretagne et en France, une application supplémentaire a été ajoutée : le port de ce bracelet à puce RFID par les... nourrissons dans les maternités !!!

A nouveau, on a joué sur la corde sensible des gens en effrayant les parents à l'idée que leur bébé pouvait être accidentellement échangé avec le bébé d'une autre personne, ou pouvait être kidnappé à l'hôpital. Or ce genre de cas de figure est rarissime ! Mais la vaine recherche de la sécurité maximale (un mythe et un leurre) a fait en sorte que ce système a été adopté dans certains hôpitaux ! Ainsi, le système « Hug », de l'immonde compagnie Verichip Corp. (dont nous reparlerons juste un peu plus loin), ainsi que le bracelet « Columba » de la société Medical Intelligence, tous deux des bracelets à puce RFID, sont déjà présents, à l'heure actuelle, dans certaines maternités britanniques et... françaises.

Le principe est simple : des lecteurs/scanners de RFID sont placés aux différentes entrées et sorties de la maternité, et chaque bébé porte un bracelet à puce RFID au poignet ou à la cheville (la puce porte bien entendu dans sa petite mémoire les informations relatives à chaque bébé). Si le bébé est pris par une personne qui ne fait pas partie du service et ne possède pas le moyen de débrancher l'alarme, et que cette personne sort du service pendant plus de quelques secondes, une alarme se déclenche. Pour s'assurer de la bonne identité du bébé, il suffit d'un coup de scanner portable.

On pourrait constater que cela part d'une bonne intention et que cela sert à « protéger ». Mais je voudrais attirer votre attention sur le fait que, une fois de plus, on effectue à chaque fois un CONTROLE et une SURVEILLANCE des individus, et cela pratiquement dès la naissance, dans ce cas-ci ! De plus, le PISTAGE est appliqué, afin de savoir où se trouve l'individu et pendant combien de temps, et ceci en permanence !

Le contrôle total, la surveillance permanente sont les outils auxquels chaque gouvernement et chaque dictateur rêve secrètement. D'ailleurs, n'est-il pas troublant qu'un ministre allemand ait proposé de SURVEILLER LES CHOMEURS (soi-disant pour les « aider à se réinsérer dans la société active ») à l'aide d'un bracelet à puce RFID ??

Pour approfondir le sujet, voici un lien sur l'explosion du RFID aux Etats-Unis

Rapport de la mission pour la science et technologie de l'ambassade de france aux Etats Unis

28 mars 2006

Porte ouverte sur la musique libre

UNE NOUVELLE PAS VRAIMENT FRAICHE MAIS QUI PROUVE QU'UNE AUTRE FORME DE DISTRIBUTION MUSICALE EST POSSIBLE QUE CELLE PROPOSEE PAR NOS DEPUTES ET APREMENT DEFENDUE PAR UNE COHORTE D'ARTISTES AU CERVEAU BIEN OBSCUR

Jamendo, porte ouverte sur la musique libre
La société promeut des artistes qui diffusent librement leur musique sous le régime des licences creative commons en utilisant le peer-to-peer. En septembre, trois groupes distribueront leur concert à Paris en MP3.

Arnaud Devillard , 01net., le 19/08/2005 à 18h35

Repartir d'un concert avec son enregistrement en MP3, le groupe Godon l'a proposé à son public le 13 août dernier, à Ussel, en Corrèze. Une dizaine de spectateurs seulement sont rentrés chez eux avec le spectacle gravé sur une clef USB ou un baladeur numérique. L'idée n'en fait pas moins son chemin. Le 16 septembre prochain, les groupes de rock français Myassa, Both et... Anabase rééditent l'initiative à la Maroquinerie, une salle du XX e arrondissement de Paris. Un PC branché à la console de mixage, chaque spectacle sera enregistré (d'abord au format WAV, puis du WAV en MP3) via le logiciel Jamcorder, développé exprès pour cela. Après le concert, distribution gratuite aux spectateurs qui veulent l'enregistrement et qui sont venus munis de leur lecteur MP3 ou leur clef USB.

En fait, derrière toutes ces initiatives, une même société : Jamendo. Start-up créée au début de l'année par des informaticiens français adeptes du logiciel libre, basée au Luxembourg, elle promeut la notion de « musique libre ». C'est-à-dire des artistes qui ont décidé de diffuser leur musique sous le régime des creative commons. Des licences permettant aux consommateurs de faire plus ou moins ce qu'il veulent des morceaux : les copier et les graver sans limitation, se les échanger, voire les remixer avec l'autorisation des auteurs. Tout cela en toute légalité.

Le P2P pour promouvoir la musique

« L'idée, explique David Lorge chez Jamendo, c'est de fédérer des artistes autour d'une plate-forme de téléchargement libre dans une optique de promotion. On met à disposition des liens vers Bitorrent ou eMule ». Le site sert ainsi plus ou moins de portail. Il répertorie les artistes qui ont décidé d'adhérer au concept (à peu près cent soixante groupes pour deux cents albums) et permet d'écouter en ligne les albums. Mais techniquement, les titres sont hébergés sur les réseaux d'échanges. L'internaute a le choix entre Bitorrent, eMule/eDonkey ou Gnutella/Kazaa. Il a aussi le choix du format de fichier : MP3 ou Ogg Vorbis, format libre. Dans cet esprit d'échange et de promotion, le site affiche des notes sur les albums en fonction du taux de téléchargement et permet de publier des commentaires.

Jamendo n'est en tout cas pas une maison de disque. « La plupart des artistes restent indépendants, autoproduits. Certains n'ont pas de labels fixes, parfois. Deux labels électro sont quand même hébergés sur Jamendo. Ils mettent leur production entière à disposition ». Si aucun groupe n'est membre d'une société de gestion de droit, creative commons oblige, la vente des albums n'est « vraiment pas du tout incompatible » avec le principe. Chaque disque téléchargeable et écoutable librement est donc aussi en vente sur Jamendo. Le prix ? Là encore, c'est libre : l'internaute décide de combien il veut donner...

C'est là que, Jamendo ayant malgré tout besoin de vivre, se dessine un embryon de modèle économique. La société prélève 50 cents sur les dons des internautes aux artistes. Mëme chose pour les concerts. La recette est l'objet d'un partage entre Jamendo et les artistes. « Depuis que nous avons atteint les cent albums, nous prospectons à la recherche de partenaires ou mécènes, continue David Lorge. Pour l'instant, nous n'avons pas atteint la rentabilité. Nous cherchons donc activement des annonceurs qui souhaitent toucher la cible des 15-25 ans. » Pour l'heure, la publicité est tout simplement inexistante sur le site.

27 mars 2006

bienvenue

Bienvenue sur le blog de resistanz974, dédié à la décroissance, à la contre-culture, au scepticisme et à la critique systématique, au refus des dogmes et des pensées uniques et à toutes formes de révolutions