"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté." (Max Stirner)."
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30 avril 2007

L'AFP vote Sarkozy...

Voici le communiqué envoyé par l’AFP à la suite de la manifestation de Nicolas Sarkozy au zénith. Inutile de détailler le document, il suffit de le lire et de s’attarder sur les passages surlignés en jaune.

Samedi dernier, l’AFP avait systématiquement orienté ses dépèches sur les « désaccords » entre Ségolène Royal et François Bayrou. Alors que le dialogue donnait plutôt l’impression d’être l’un des plus importants rapprochements politiques des dix dernières années, la liste des dénégations envoyées par l’AFP partout en France laissait un étrange sentiment de manipulation.

Rappelons d’abord que l’AFP est la plus grande agence de presse francophone, et la troisième au plan mondial, derrière l’agence américaine Associated Press (AP) et la britannique Reuters.

Mais contrairement à ses consœurs, l’AFP n’est pas une entreprise classique. Elle poursuit un objectif d’intérêt général, et c’est agence dotée d’un statut de droit public défini par la loi du 10 janvier 1957.

C’est donc naturellement que son conseil d’administration comprend 3 représentants des services publics : pour le Premier Ministre, le ministre de l’économie, des finances et de l’industrie et le ministre des affaires étrangères.

D’ailleurs, c’est l’État qui est son principal client (près de 40% du chiffre d’affaires en 2004) pour la fourniture d’information aux organes gouvernementaux : principalement les ministères, les préfectures et les ambassades.

L’AFP n’est donc pas indépendante, ni statutairement, ni dans son contrôle, ni dans son financement.

Quelle que soit la façon dont on le tourne, l’AFP est une agence gouvernementale d’information. Et son fonctionnement est détourné par Nicolas Sarkozy pour qu’elle lui consacre des dépêches plus avantageuses que celles des autres candidats.

De même que le CSA, le Conseil constitutionnel, la CNIL, etc.

Après les incroyables difficultés rencontrées pour l’organisation du débat Royal - Bayrou de samedi, la mise en place d’institutions indépendantes apparaît plus que jamais comme une nécessité républicaine fondamentale. Seuls Ségolène Royal et François Bayrou se sont engagés à le faire. Seul Nicolas Sarkozy a détourné les moyens des autorités indépendantes à son profit.



Betapolitique

24 avril 2007

Big Brother: conservation des données de communication


Le gouvernement souhaite profiter de l'attention générale sur les campagnes électorales pour faire adopter discrètement en Conseil d'Etat un décret lourd de conséquences: l'obligation de conserver pendant plusieurs années un nombre important d'informations relatives aux contenus mis en ligne, à chaque opération effectuée sur ces contenus et aux personnes effectuant ces opérations. L'objectif officiel est de renforcer la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité.

Mais en réalité, c'est évidemment une nouvelle atteinte grave aux libertés individuelles. Si ce décret est adopté, toutes les actions des internautes français seront surveillées en permanence et les traces seront conservées à leur insu pour servir le cas échéant de preuves contre eux. Big Brother cesse définitivement d'être une fiction et devient la réalité de tous les jours, sur Internet en tout cas.

D'autre part, ce sont les prestataires techniques qui sont rendus responsables de la collecte et de la conservation des données. Des sanctions importantes pèsent sur eux s'ils ne remplissent pas leurs obligations: amendes, peines de prison voire même cessation d'activité. Mais ce n'est peut-être rien à côté du coût engendré par le stockage de toutes ces données, qui représente une énorme perte avec bien peu de compensations.

En clair, le gouvernement cherche à instaurer un gendarme de l'Internet qui surveille tous les faits et gestes de tout le monde, en reportant en plus la responsabilité et les coûts sur les prestataires techniques. Au moment où la France commence à rattraper son retard en matière d'Internet et de technologies de l'information, c'est le moyen idéal de tout démolir.

Ci-dessous les articles du Journal du Net, du Monde et de PC Inpact.

Le Journal du Net a écrit: Un projet de décret pour surveiller le Web participatif et contributif

Le Monde a écrit: L'Etat veut-il tuer Internet en France ?

PC Inpact a écrit: Conservation des logs : un projet de décret inquiétant


L'antre des loups Index du Forum

Le partage de connaissance dans la meute fait la force de celle-ci

19 avril 2007

Le comité de soutien à Denis Robert
http://lesoutien.blogspot.com

Vous présente une première retombée de l’après Cigale

http://charlydupuis.com



Si vous souhaitez ne plus recevoir de message de notre part,
retournez nous le message “plus recevoir”

18 avril 2007

Sarkozy et la scientologie...suite...

Pédophilie, suicide des jeunes et identité : Nicolas Sarkozy serait-il scientologue ?


sciento.jpgOn savait Nicolas Sarkozy très indulgent à l’égard de l’église de Scientologie. Le 30 août 2004, alors qu’il est Ministre de l’Economie et des Finances, le candidat de l’UMP reçoit Tom Cruise, acteur de talent mais surtout, scientologue avéré ne rechignant jamais à faire un peu de lobbying pour sa secte. A l’issue de cet entretien, l’acteur fait cette déclaration ahurissante : «Nous avons parlé de tout, de scientologie, de cinéma, de vie familiale». L’opération a visiblement fonctionné. Sarkozy, qui déclare ne pas avoir d’opinion tranchée sur la scientologie, considère, dans son ouvrage sur la République et les Religions, qu’il faut refuser les “amalgames” entre les sectes et les “nouveaux mouvements spirituels“. Pourtant, un rapport de 1999 de la MILS (Mission Interministérielle de Lutte contre les Sectes) a classé la scientologie comme secte « absolue » et recommande sa dissolution.

L’étude de la doctrine scientologue permet d’éclairer d’un jour nouveau les récentes déclarations de Nicolas Sarkozy en matière de pédophilie et de suicide chez les jeunes. La proximité intellectuelle entre les thèses de la Scientologie et les conceptions de Nicolas Sarkozy est pour le moins inquiétante.

La doctrine scientologue repose sur un mythe fondateur (révélé aux adeptes après une longue initiation). Le résumé qui suit reprend des informations disponibles sur Internet (ici, ici et ).

Ce conte ridicule prend sa source dans un passé très lointain, alors que notre univers était organisé en une confédération galactique sur laquelle régnait l’empereur Xenu. Habitées par les Thétans (de purs esprits), les 76 planètes de l’empire étaient surpeuplées. Xenu a donc décidé d’adopter une solution radicale en exterminant une partie de sa population.

Après avoir capturé et drogué les malheureux Thétans (ce que les scientologues appellent « incident 1 ») Xenu les a envoyé Terre et les a fait exploser dans des volcans (« incident 2 »). Problème, en faisant exploser ces individus, Xenu a libéré leurs âmes, qui se sont éparpillées sur la surface de la Terre.

Pour faire un peu de ménage, Xenu a donc installé une sorte de filet électronique pour regrouper les Thétans en paquets ou « clusters ». Chaque cluster a ensuite été soumis à un lavage de cerveau de 36 jours passés à regarder un film spécial en relief visant à implanter une vision fausse du monde (c’est de là que viennent les grandes religions) et à faire oublier la tuerie initiale. Les clusters rejoignirent ensuite des grandes usines de soudage et se collèrent sur des enveloppes physiques. Ainsi naquit l’humanité.

Sauf qu’avec ce traumatisme initial, qui se transmet de façon héréditaire, inutile de dire que l’être humain part avec un certain nombre de psychoses implantées dans son cerveau : c’est ce que Ron Hubbard, le père fondateur de la Scientologie, appelle l’esprit réactif.

Pour les êtres humains les moins atteints, la guérison est possible… c’est ce que se propose de faire la Scientologie, sur la base de traitements chocs et d’une initiation à la doctrine de Ron Hubbard facturée 2 millions d’euros en moyenne. Se considérant comme la seule véritable thérapie, la Scientologie émet de vives critiques à l’égard des psychiatres et des psychologues qui utiliseraient leur position pour abuser sexuellement de leurs patients.

Pour les autres, qualifiés de « mentaux réactifs », la guérison est impossible. C’est malheureusement le cas des homosexuels, des pédophiles, des suicidaires et de tous les malades mentaux du même genre. En bonne doctrine scientologique, la meilleure solution pour ces individus, c’est d’empêcher qu’ils se reproduisent. Comme l’explique le gourou Hubbard : « Les mariages réactifs mènent la spirale descendante, laquelle est faite de malheur, de restimulations chroniques et d’échecs et finit inévitablement par la mort. Un jour peut-être existera-t-il une loi intelligente selon laquelle seules les personnes dépourvues d’aberrations pourront se marier et avoir des enfants ».

Dans son entretien avec Michel Onfray, Nicolas Sarkozy explique sa vision du monde et déclare avoir pris conscience lors d’une visite de prison que « chaque homme est en lui-même porteur de beaucoup d’innocence et de dangers ». Cette déclaration est totalement cohérente avec la théorie scientologue selon laquelle il existerait en chaque être humain un « esprit réactif », reliquat du génocide des Thétans par Xenu.

L’esprit criminel, les pathologies mentales, relèveraient donc plus de l’inné que de l’acquis : « J’inclinerais, pour ma part, à penser qu’on naît pédophile, et c’est d’ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie. Il y a 1 200 ou 1 300 jeunes qui se suicident en France chaque année, ce n’est pas parce que leurs parents s’en sont mal occupés ! Mais parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité, une douleur préalable. Prenez les fumeurs : certains développent un cancer, d’autres non. Les premiers ont une faiblesse physiologique héréditaire. Les circonstances ne font pas tout, la part de l’inné est immense.»

Cette déclaration va donc également dans le sens des théories scientologues. Les maladies mentales se transmettent de façon héréditaire, de la même façon que dans la théorie scientologue, se transmet l’esprit réactif.

Nicolas Sarkozy n’a d’ailleurs pas manqué de préciser son propos aujourd’hui dans Libération : « J’ai expliqué que tout ne dépendait pas de l’acquis, mais qu’une partie pouvait être de l’inné. Dans quelle proportion ? Je ne suis pas savant. Par exemple, quand j’étais enfant, j’étais choqué parce que l’on expliquait, quand un enfant était homosexuel : «Sa mère a eu tort, elle a dormi avec lui». Quand un enfant était anorexique, on disait : «Le père était absent.» Quand un enfant était autiste, on disait : «Oh là ! Les parents ont divorcé, cela a provoqué un choc.» Depuis, on sait que l’autisme, c’est génétique. Je pense aussi que la sexualité est une identité. […] Oui, je suis né hétérosexuel. Je ne me suis jamais posé la question du choix de ma sexualité.»

Chez Nicolas Sarkozy, l’identité n’est donc pas construite mais… innée, transmise de façon héréditaire… tout comme se transmet de génération en génération le traumatisme lié aux incidents 1 et 2 des scientologues.

Comme le remarque le généticien Bertrand Jordan, fondateur de la Génopole de Marseille dans le Monde daté d’aujourd’hui, « l’idée très ancienne et très réductrice selon laquelle l’homme est essentiellement déterminé par ses gènes est bien en adéquation avec le discours d’un homme de droite, pour qui ce n’est pas à la société de régler les problèmes comportementaux des individus ».

L’essentiel devient, pour la société, de se prémunir des comportements dangereux et déviants. C’est en ce sens qu’on peut interpréter la proposition faite en 2006 par Nicolas Sarkozy de dépister les enfants délinquants dès l’âge de trois ans. C’est également dans ce sens qu’on peut lire les propos de Ron Hubbard, père fondateur de la scientologie, visant à légiférer afin d’interdire le mariage entre « mentaux réactifs »…

Sarkozy et la scientologie....

12 avril 2007

HACKER LA DEMOCRATIE...suite...

HACKER LA DEMOCRATIE...

04 avril 2007


PÉTITION


Pétition pour le maintien du vote papier


mode d’emploi pour protester contre les machines à voter

Le jour du scrutin : mode d’emploi pour protester contre les machines à voter

Nicolas Barcet

L’utilisation de machines à voter semble être des plus préjudiciables pour notre démocratie. Face au récent refus des municipalités de mettre en oeuvre un moratoire sur l’utilisation de ces machines, la possibilité de contester les résultats dans les bureaux équipés de ces machines est l’un de nos dernier recours.

Voir en ligne : Rapport Pellegrini sur le vote électronique des Français à l’étranger

Depuis 2003, le ministère de l’intérieur utilise l’article L-57-1 du code électoral datant de 1969 qui l’autorise à agréer des machines à voter (de 3 types à ce jours : Nedap, iVotronics et Indra). Sous différents prétextes, un nombre croissant de villes se sont équipées et l’on estime que pour les prochaines élections présidentielles et législatives ce sera environ 1,5 million d’électeurs qui vont voter sur ces machines, soit près de 3,5% des inscrits. Ce nombre est donc loin d’étre ridicule par rapport aux différences de voix que l’on a pu constater entre les différents candidats lors des précédentes élections, le prochain scrutin s’annonçant encore plus serrées si l’on peut croire les sondages.

Dans sa lettre ouverte à André Santini (Maire d’Issy les Moulineaux), Benoit Sibaud (président de l’APRIL) répond point par point à l’ensemble des justifications que ce Maire a pu trouver comme prétexte au choix fait pour sa ville. Aucun élément ne semble donc pouvoir justifier pleinement de l’usage des machines à voter. Ni Benoit Sibaud, ni aucun des informaticiens, avec lesquels nous sommes en contact, ne peuvent pourtant être qualifiés de technophobes primaires, puisque nous faisons tout pour promouvoir l’usage de l’informatique. Pourtant, nous nous accordons tous sur un point : le recours à des machines à voter, que l’on devrait appeler à plus juste tire "ordinateurs de votes", est une régression démocratique.

En effet, le principe du vote démocratique repose sur deux piliers :
- le secret du scrutin (assuré par l’isoloir qui garanti que l’on ne peut forcer quelqu’un à voter contre son gré),
- le décompte juste et vérifiable des voix (garanti par l’urne transparente et la procédure de décompte).

Or, sur ces deux points, le fait de remplacer l’isoloir et l’urne transparente, que nous connaissons et comprenons tous, par un ordinateur est une menace réelle et sérieuse. Clairement, un ordinateur est fait pour être programmé, et la modification de son programme est une tâche aisée pour ceux qui s’y entendent. Comment s’assurer qu’aucune modification du code n’ait été faite depuis l’agrément de la machine, et ce avec ou sans l’assentiment de l’équipe municipale ? Un ordinateur est aussi un instrument électrique, et comme tout équipement électrique, il émet des ondes radioélectriques dont les variations peuvent être captées à distance. Comment empêcher que le secret du vote ne puisse être violé par l’écoute de ses émissions ? D’ailleurs des failles ont dores et déjà été démontrées sur la plupart des modèles de machines à voter vendues dans le monde et pour deux des trois machines agrées en France par le ministère de l’intérieur. I>Télé, dans sont émission I>Care, à diffusé un reportage où une démonstration en est faite, et la liste des failles rapportés dans les différents pays qui ont été les pionniers de cette utilisation (USA, Hollande, Irlande) ne cesse de s’accroître, au point que certains reviennent en arrière [1] [2] [3].

En 2003, quand le ministère de l’intérieur a commencé à agréer des machines à voter, ces problémes avaient pourtant déjà été soulevées dans ces autres pays. Cela n’a pourtant pas empêché leur agrément selon une procédure légère et dont les détails ne sont pas disponibles, sous prétexte de vouloir conserver le “secret industriel et commercial” et que cela “pourrait compromettre le bon déroulement des élections”. D’ailleurs, les codes sources utilisés dans les ordinateurs de votes ne sont pas fournis dans le cadre de l’agrément. On se demande encore pourquoi les urnes sont transparentes et les logiciels des machines à voter secrets ?

Face à tant de doutes, le PS, le PCF, l’UDF, José Bové, beaucoup d’autres ont demandé à ce qu’un moratoire sur l’utilisation des machines à voter soit appliqué. Ajoutons à cela les plus de 32 000 citoyens qui ont signés la pétition pour un moratoire sur le vote électronique. Pourtant, le Conseil Constitutionel à publié la semaine dernière un communiqué de presse qui rejette cette demande. Les espoirs sont donc aujourd’hui maigres quant à l’obtention d’un moratoire avant les élections présidentielles et législatives.

Après l’appel à la raison, il nous reste cependant la possibilité de constater le non respect du code électoral dans les procédure de vote électronique. Pour y parvenir il faudra inscrire, le jour du vote, un certain nombre de remarques sur les procès verbaux des bureaux de votes utilisant une machine à voter. Afin de faciliter la tâche des électeurs et des membres du bureau de vote, j’ai passé une partie de mon week-end à relire le code électoral pour mettre en exergue les points qui peuvent être utilisés et préparer des remarques types correspondantes. Ces remarques pourront être ensuite utilisées pour effectuer une requête en annulation du vote auprès du Conseil d’Etat.

Remarques à faire porter sur le procès verbal

Vérifications avant l’ouverture du bureau de vote

Si vous êtes président, assesseur ou délégué, demandez :
- à ce que le code source du logiciel de la machine à voter vous soit fourni pour pouvoir en vérifier le fonctionnement (peu importe que vous soyez ou non à même de le comprendre s’il vous était remis).
- à ce que PLUSIEURS essais (trois au minimum) de la machine soient faits devant vous en procédant à une simulation complète sur un nombre de votants varié. Vous utiliserez par exemple le tirage d’un dé à six face pour le nombre d’essais et la somme de 5 tirages du même dé pour le nombre de votants simulés.

Si cela vous est refusé, signalez avec exactitude la réponse qui vous a été faite sur le procès verbal en précisant que vous n’avez pas pu vérifier que la machine fonctionne normalement contrairement à ce qui est prévu dans le ¶3 de l’article L63. Par exemple :

"Contrairement aux dispositions du ¶3 de l’article L63 du code électoral, il ne m’a pas été permis de vérifier le bon fonctionnement (de la ou) des machines à voter. En effet, ma demande de pouvoir procéder à des essais à blanc avant le scrutin et de pouvoir avoir une copie du code source du logiciel de la machine m’a été refusée par XXXX au motif de YYYY."

S’il y a moins d’une machine à voter pour 300 électeurs

"Je constate que contrairement aux dispositions du ¶2 de l’article L62, le bureau n’est pas équipé d’un isoloir par 300 électeurs, notre bureau ne disposant que de x machines à voter pour y électeurs."

Si la machine ne dispose pas de deux clés

"Contrairement aux dispositions de l’article L57-1 ¶10 du code électoral, la machine à voter qui est affectée à notre bureau ne dispose pas de deux clés différentes pour contrôler ses opérations."

Si le tenant de la seconde clé n’est pas tiré au sort

"Contrairement aux dispositions de l’article L57-1 ¶10 du code électoral, la seconde clé a été confiée à un membre du bureau qui n’a pas été tiré au sort."

Remarques sur la machine

Quelle qu’elle soit

"Contrairement à l’article L59 du code électoral, le mode de scrutin utilisé dans le bureau n’a pas été mené de manière confidentielle. En effet, toute personne équipée d’un récepteur radio a pu enregistrer les émissions radioélectriques émises par la machine à voter et ainsi déterminer la nature du vote de chacun des électeurs. L’article ci-joint en apporte la démonstration."

Joindre une copie de l’article :
- http://www.wijvertrouwenstemcompute...

Machine du type iVotronic

"Je tiens à mettre en doute la fiabilité du décompte des votes apporté par la machine à voter iVotronic qui a été utilisée dans notre bureau. En effet, les X articles de presse ci-joints ont fait état de possibilités de fraudes dans l’utilisation de ces machines qui ont potentiellement eu lieu sans que je puisse m’en rendre compte."

Joindre une copie des articles suivants :
- http://www.votersunite.org/info/ES&...
- http://election.dos.state.fl.us/pdf...
- http://www.ordinateurs-de-vote.org/...
- http://accurate-voting.org/wp-conte...
- http://accurate-voting.org/wp-conte...

Machine du type Nedap

"Je tiens à mettre en doute la fiabilité du décompte des votes réalisé par la machine à voter Nedap qui a été utilisée dans notre bureau. En effet, les X articles de presse ci-joints ont fait état de possibilités de fraudes dans l’utilisation de ces machines qui ont potentiellement eu lieu sans que je puisse m’en rendre compte."

Ajouter la phrase suivante si la machine n’est pas scellée : "De plus, la machine à voter ne portant pas de scellés sur son mécanisme d’ouverture, il ne m’a pas été possible de vérifier que son mécanisme n’a pas été altéré."

Joindre une copie des articles suivants :
- http://www.wijvertrouwenstemcompute...
- http://www.recul-democratique.org/M...
- http://padawan.info/fr/vote_electro...

Info : Quelles sont les communes concernées ?

Une liste des communes concernées, équipées en ordinateurs de vote ou ayant expérimenté diverses formes de vote électronique, est tenue à jour par Pierre Muller, webmestre de http://ordinateurs-de-vote.org/.



Source: Betapolitique